Answer:
Je parle
Tu parles
Il/Elle parle
Nous parlons
Vous parlez
Ils/Elles parlent
Explanation:
Bonsoir, je dois faire une explication de texte par rapport au Grand Meaulnes chapitre "Chez Florentin". Voici le passage : "La famille vivait dans une grande cuisine dont la porte s'ouvrait sur le magasin - cuisine où brillaient aux fins de septembre de grandes flambées de cheminée, où les chasseurs et les braconniers qui vendaient du gibier à Florentin venaient de grand matin se faire servir à boire, tandis que les petites filles, déjà levées, couraient, criaient, se passaient les unes aux autres du "sent-y-bon" sur leurs cheveux lissés. Aux murs, de vieilles photographies, de vieux groupes scolaires jaunis montraient mon père - on mettait longtemps à le reconnaître en uniforme - au milieu de ses camarades d'Ecole Normale...
C'est là que se passaient nos matinées ; et aussi dans la cour où Florentin faisait pousser des dahlias et élevait des pintades ; où l'on torréfiait le café, assis sur des boîtes à savon ; où nous déballions des caisses remplies d'objets divers précieusement enveloppés et dont nous ne savions pas toujours le nom...
Toute la journée, le magasin était envahi par des paysans ou par les cochers des châteaux voisins. A la porte vitrée s'arrêtaient et s'égouttaient, dans le brouillard de septembre, des charrettes, venues du fond de la campagne. Et de la cuisine nous écoutions ce que disaient les paysannes. Marie-Louise, qui était l'aînée de mes cousines mais une des plus petites, achevait de plier et de ranger les piles de drap dans la boutique ; elle nous encourageait à venir la distraire. Alors, Firmin et moi avec toutes les filles, nous faisions irruption dans la grande boutique, sous les lampes d'auberge, tournant les moulins à café, faisant des tours de force sur les comptoirs ; et parfois Firmin allait chercher dans les greniers, car la terre battue invitait à la danse, quelque vieux trombone plein de vert-de-gris...
Je rougis encore à l'idée que, les années précédentes, Mlle de Galais eût pu venir à cette heure et nous surprendre au milieu de ces enfantillages..."
Arrivez-vous à m'aider à trouver une hypothèse de lecture? Merci d'avance
Une hypothèse de lecture pourrait être que ce passage illustre la dualité entre la vie simple et la vie élégante, ainsi que les tensions entre les deux milieux socio-économiques.
Qu'est-ce que le passage illustre?Le passage français "Chez Florentin" dans Le Grand Meaulnes semble décrire la vie quotidienne de la famille dans un magasin-cuisine où les chasseurs et les braconniers venaient vendre leur gibier à Florentin. Les matinées étaient occupées à déballer des caisses et à s'occuper des clients, tandis que la journée était remplie d'agitation avec l'arrivée de paysans et de cochers des châteaux voisins. Les enfants s'amusaient en dansant et en faisant des tours de force dans la boutique, ce qui semble être un contraste avec le monde plus sophistiqué de Mlle de Galais.
Une hypothèse de lecture pourrait être que le passage met en évidence le contraste entre la vie simple et rustique de la campagne et l'élégance et la sophistication de la vie urbaine. Le narrateur est clairement à l'aise dans cet environnement, mais en même temps, il est conscient que cette vie pourrait sembler dérisoire ou infantile aux yeux de personnes plus cultivées ou sophistiquées. Cette tension entre la vie rurale et la vie urbaine se reflète également dans la présence implicite de la figure de Mlle de Galais, qui représente l'idéal de la vie sophistiquée et élégante que le narrateur aspire à atteindre.
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